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Le vol du Phœnix

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Le vol du Phœnix Empty Le vol du Phœnix

Message  Tony Mer 26 Jan - 18:03

Comme chaque année je l'attend, le défilé de la victoire sur les Zouls. D'abord un passage des Easyboërs, nos "héros", bien que les commandos qui ont affronté la terrible bataille sont désormais tous à la retraite ou mangés par les blworms. Puis un rase-motte du Blacksun suivit gentiment des trois motos, char de commandement et des dix transport de troupes complètement inutiles pour des champs de batailles s'étendant sur une planète entière... Derrière viennent les pompiers de Nix, les représentants de l'ordre et les haut-dignitaires du SICN, quel ironie, ces empaffés de dirigeants sont entourés de gardes du corps Zouls, à leur place, je leur arracherais la tête.
Toute cette belle bande de couillon est en tenue d'apparat, les bottes et les pantalons salopés par la Bloue, et la tronche lavé par la pluie, et vu que les trois seuls reporters de la planète sont en train de les flashouiller, ils feront la première page du Nix matin.

Et pour fermer la marche, les dernières nouveautés et prouesses technologiques, ici une plante en pot qui va pouvoir constituer une nouvelle source de nourriture productible sur cette saleté de planète, là un nouveau vaccin spécial Blouseux, et derrière la débloueuse dernier crie.

Mais cette année marque une énorme différence, cette année un vaisseau à été conçu, plus petit, mais plus rapide et plus maniable que jamais, un vaisseau qui ne servira à rien, vu que les recherches extra-planétaire ne sont pas à l'ordre du jour, la stabilité d'abord qu'ils disent. En gros, il a vu le jour juste parce qu'on voulait montrer qu'on pouvait le faire. Et ça, je le refuse, j'ai toujours voulu aller voir ailleurs, et ce vaisseau va m'y aider.

C'est pourquoi j'accompagne ces deux demoiselles, deux sœurs jumelles, filles du concepteur du Phœnix, nom donné au vaisseau. Vous en décrire une revient à décrire les deux, prenons Miranda, brune, menue, pas trop grande, la poitrine ferme mais sans excès, un sourire ravageur, des yeux d'émeraude, habillé avec gout, sans jamais une seule tâche de Bloue, musculature très fine car sportive reconnue, pour faire simple, ses posters et ceux de Christina recouvrent les murs de chambres d'adolescents et sont responsables d'émois nocturnes.

J'ai accédé à la couche de Miranda hier soir, et lui ai fait promettre de ne rien dire à Christina pour ne pas lui briser le cœur, et je compte bien faire l'inverse ce soir... Quel intérêt avec des jumelles? Mon but n'est pas seulement le plaisir, bien qu'elles n'aient surement pas les mêmes techniques en réserve, à moins d'avoir déjà partager un homme, non, mon but est tout autre. Chacune possède dans sa chambre, dans un coffre, une partie des codes d'accès du Phœnix...

Le voilà, il passe à vitesse lente, quelle merveille!


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Le vol du Phœnix Empty infiltration

Message  Tony Jeu 17 Fév - 18:35

Merveilleux, j'ai les deux mots de passe, après quelques passes avec les filles, et des tours de passe-passe avec les coffres.

J'avais raison, c'est fou comme l'être humain est différent de l'un à l'autre, autant l'une avait été câline, pleine de mots tendres, autant la deuxième avait une attitude très crue au lit avec le verbiage plus que vulgaire. Le SICN veux nous voir marcher d'un même pas, comment peut-on l'être si même deux sœurs jumelles sont incapables de se calquer?

Elle dort, vite passer par la fenêtre avant de croiser Miranda ou l'un de ses nombreux frangins. Je trace à travers les rues, courant dans la bloue.

Le complexe de recherche aérospatiale est là, pas de gardes visible devant pour l'instant, je ralentis le pas, même si c'est désert, j'allume une clope pour avoir l'air décontract, même si mon routeka noir fait tout pour me laisser inaperçu.

Je continue de marcher, mains dans les poches. Coup du sort, il ne pleut pas pour brouiller les vues, car il y a un sacré système de sécurité en cet endroit. Bon, les caméras, je peux les contrer avec une capuche, rien de plus facile. Pour les empruntes, j'ai mis des gants noirs, la clope que je fume finira dans ma poche pour ne pas laisser de traces d'ADN. Si je réussi mon coup, on ne pourra m'identifier. Mais d'ici que je sois dans l'espace, je dois surement pas me faire gauler, sinon c'est perpet' pour bibi, bien qu'il n'y ait personne qui ai subi ce châtiment depuis l'occupation de la planète.

Le plus dur, ce sera les gardes et leurs chiens sur-vitaminés... Le grillage est ouvert, je m'approche le plus naturel possible malgré le regard interloqué de l'armoire à glace qui surveille l'entrée. C'est pas un Zoul, mais il en a presque la stature. Ma clope trafiquée dégage une fumée si dense qu'il ne peut voir mon visage.

"Halte monsieur! Contrôle d'identité!

"Ouais! Ouais... J'ai ça là...

Je fais mine de fouiller mes poches en continuant d'approcher. Là, j'agis, surprenant le molosse d'un uppercut employant toute ma force. Il bascule un peu en arrière, étonné, puis se reprend et se met à rire. Ma main est en feu, et je l'ai à peine chatouillé, merde, comment ils font ces mecs au Sereï?

"Toi mon p'tit gars, tu vas passer un sale quart d'heure!

Il lève le poing, un poing énorme, plein de doigts et de phalanges qu'il veut m'imprimer sur le visage pour faire une salade de dents... Dans un réflexe, je tend la tige incandescente de ma clope pour l'enfoncer dans sa main, il n'hurle pas de douleur mais en fait la grimace. Dans le même temps, j'attrape la poubelle en métal qui traine là et lui met en pleine tronche. Il s'écroule, sans un bruit, inerte.

Je fais vite, la cabane des vigiles est pas loin, je balance une grenade au gaz soporifique dedans avant qu'ils ne voient quelque chose à l'écran... L'effet de ce truc est immédiat, merci cousin Severick, c'est du matos de première. Je jettes un œil par acquis de conscience... Je comprend mieux qu'ils n'aient pas bougé, je ne décrirais pas la scène, j'ai pas envie de passer encore pour un grivois, mais une chose est sûr, quand les patrons vont se pointer et les choper, ils vont se retrouver au chômage.

Pas le temps de rêvasser, faut que je continue, je trace, prenant toutefois soin d'éviter de passer devant les caméras, même protégé par mon anonymat capuchéen. J'entre dans l'édifice principale, auquel est rattaché le hangar contenant mon futur vaisseau.

Le hall est spacieux, classieux, bigre, comment peux-t-on se dire réfractaire à l'art pour le bienfait de l'humanité, et créer une architecture pareille? Ce complexe n'est pas seulement fonctionnel, il est beau... Il n'y a pas d'œuvre d'art exposé, d'ailleurs il n'y en a pas en ce monde, si ce n'est les maigres possessions de ma famille, mais l'entrée de cet endroit est fantastique, et qu'on ne me dise pas que les 5 mètres de hauteur de plafond sont nécessaires...

Enfin, ce que je ne savais pas, c'est qu'en plus d'être immense, cette entrée est, la nuit, le repère des chiens de garde... Deux clébards, immenses, me regardent, les babines commencent à se retrousser. Merde, ceux là n'étaient pas dans mon plan...

Ils s'élancent... Moi aussi. J'ai 10 mètres sur eux mais ils le combleront vite. je saute par dessus le comptoir de l'accueil, renversant dalle d'écran 3D, clavier et matériel de manucure.
Les molosses freinent en me voyant ressurgir de derrière le réduit, une chaise au dessus de la tête, que je leur balance en hurlant comme un damné. L'un esquive, l'autre prend tout en pleine poire, il n'est pas assommé mais groggy.

Je repasse sur le comptoir et achève le presse papier au passage. Je cours sans me retourner, le cabot au trousses. La porte du fond, mon salut! Juste au moment ou je la passe, il me choppe le mollet, j'hurle de douleur, le bougre a de sacré crocs, je balance mon pied libre de toutes mes forces dans sa gueule. Je m'écroule au sol en même temps qu'il lâche prise en couinant, je me traine derrière la porte, le mollet en sang et je ferme.

Putain, pourvu qu'il n'y ai pas d'autres imprévus... Coup de bol, j'ai pas laissé de sang par terre, j'arrache un bout de pantalon pour faire un bandage serré. Je dois continuer, je ne peux plus reculer sous peine de me faire tailler en pièce...


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Le vol du Phœnix Empty Envol

Message  Tony Mar 1 Mar - 17:05

En pièces détachées, je marche du plus vite que je peux dans les couloirs, clopin-clopant. J'espère qu'il y a un système de régénération médical à bord. J'entends du bruit derrière moi, les renforts sont à mes trousses.

Ouverture d'une porte, et il apparait, comme un enchantement. Je me rue sur le sas du vaisseau, priant pour que le code fonctionne. La porte s'ouvre en latéral gauche, c'eut été un grand instant d'émotion si je n'avais pas eu à me ruer à l'intérieur en refermant derrière moi, en effet, une balle venait de me frôler pour s'écraser sur une paroi métallique du vaisseau, à deux centimètres de ma main droite.

Par la vitre, je regarde dehors. Merde un contingent de la Easy, c'était donc un tir de sommation, le gars n'a certainement pas raté sa cible.

Toujours encapuchonné, je peux voir le père de Miranda et Christina ordonner de na pas abimer le vaisseau.

Génial, le vieux me file un coup de main sans le vouloir. Je m'assoie aux commandes du vaisseau, met les moteurs en marche, il se surélève un peu, et là, blanc de panique, je n'ai pas eu le temps d'ouvrir les portes du hangar, je suis coincé!
Des missiles, des missiles, je cherche, mais ce rafiot n'en a pas.

Les Easyboërs et "double beau-papa" se mettent devant le cockpit, me pointant du fusil pour les uns, me pointant du doigt pour l'autre.

"Sortez de ce vaisseau!" Hurle-t-il, rouge de colère. C'est clair, il est beaucoup moins mignonne que ses filles, mêmes quand elle rougissent.

Je décide de marcher au bluff, je sors un objet oblong de ma poche et le tiens comme un détonateur. Je trouve une touche de haut parleur pour discuter avec l'extérieur du vaisseau.

"Ouvrez! Ou je fais tout sauter, le vaisseau et vous y compris!"

Un des Easy avec un peu de jugeote répond.

"Si on lui laisse le champ libre, on perdra le vaisseau et on sait pas ce qu'il pourra faire avec. Si on sort de là en bloquant la porte, il fera tout sauter et le vaisseau sera perdu aussi, mais on saura qu'il fera plus rien avec..."

Merde, pas con le gars... Le vieux hésite, pinaille... Les autres ont la gâchette qui les démange...

"Ou alors on tire dedans, et vous n'aurez qu'une vitre à remplacer!"

Double merde, le vieux n'a pas le temps de réagir, le troufion tire, un bouclier magnétique s'active et renvoi la balle à l'envoyeur, qui s'écroule, blessé à l'épaule. L'un des autres l'attrape et le tire à l'abri pour lui prodiguer les premiers secours, je suis soulagé, je suis peut être un criminel, mais je ne veux tuer personne.

Je penche mon nez sur le tableau de bord en cherchant vite une solution, mes opposants ayant un temps de latence à cause de l'accident de leur compagnon. Surpris, je vois un bouton prévu pour ouvrir les portes. Je ris.

"Désolé les gars, je vais vous fausser compagnie!"

J'appuie sur le bouton, la porte s'ouvre immédiatement, je tire sur le manche de vitesse, ça part vite, ils n'ont que le temps de s'allonger, je tire sur le palonnier, le vaisseau prend de la hauteur, je file vers l'espace...


Dernière édition par Tony le Mar 26 Avr - 16:20, édité 1 fois
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Le vol du Phœnix Empty Fuite

Message  Tony Mar 26 Avr - 16:13

L'espace d'un instant, j'ai cru que la partie était gagnée, mais non, fallait bien que ça déconne encore, le Blacksun surgit devant moi face à face. Il devait être en maintenance selon mes indics... Les cons, ils ont pas pensé à préciser que c'était en orbite.

Visiblement, ses lasers sont pas en rade, vu que je commence à me faire canarder. Pas de quoi riposter, mon engin n'est pas fait pour ça... Je fonce sur lui en vrille et jette un léger piquet juste avant la collision, la coque inférieure des deux vaisseaux se frôlent d'un mètre, ce qui est vraiment minime à cette vitesse.

Il amorce un demi tour pour me donner la chasse. Une autre idée lumineuse vite! sinon je ne donne pas cher de ma peau. Je panique, j'appuie sur tous les boutons comme un hystérique.

Déjà les lasers bâbord du Blacksun donnent de la voix. Le long vaisseau à ma poursuite est maintenant dans mon sillage et crache tout ce qu'il a, son tir est de plus en plus juste et le bouclier faiblit. Au détour des boutons, l'ordinateur de bord beugle, d'un ton frais et détaché pas du tout approprié: "Bouclier désactivé"

Merdeuuuuuuh! De pire en pire! Une touche et je suis cuit, un autre bouton.

"Hyperespace activé, entrez coordonnées"

Mais n'importe où, sinistre bécane du diable, mais loin! J'entre des données au pif.

"Hyperdrive: 5... 4... 3... 2... 1..." Un dernier tire me loupe, veine de cocu, les jumelles sont surement déjà en train de m'oublier, c'est pas possible autrement. Le vaisseau s'emballe mais pas vers Mars, une accélération prodigieuse s'en suit. Je file vers l'infini...
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Le vol du Phœnix Empty Petite et grande découvertes

Message  Tony Mer 18 Mai - 17:15

Infiniment douloureuse cette putain de jambe... Mais c'est pas aussi grave que de me savoir dans l'incapacité de retourner sur cette planète, sûr et certain, je serai attendu au retour, et certainement atomisé...

Le pilote automatique est enclenché, je sais pas ou je vais, mais j'y vais tout droit! J'en profite pour fouiller le vaisseau. Le cockpit est assez chaleureux, boiseries, cuir, approximativement trente cinq mille boutons et leviers... Je passe devant le sas et me retrouve dans une coursive avec vue sur l'espace d'un coté et quatre couchettes assez large de l'autre, empilées deux par deux. J'arrive dans une partie plus large du vaisseau, un salon genre carré V.I.P. carrément classe, avec bar, canapé, écran de conférence a distance. Ça ressemble à des endroits qu'il y avait dans les trucs que j'ai lu, sauf que la télé servait à regarder des histoires inventées, et qu'il y avait des appareils pour écouter de la musique...

En continuant ma prospection, je trouve une Kitchenette juste derrière, puis une salle de bain, pourvue d'une trousse de premier secours.

Longtemps et douloureusement plus tard, la jambe soignée, je reviens au cockpit, je finirais ma visite plus tard. Il m'a semblé sentir une décélération de l'appareil.
Il y a un message sur l'écran principal: "Signal de détresse détecté, abandon de la trajectoire vers la terre?"

La terre? Cette bécane m’emmène vers la terre? Merde, j'avais pas encore songé à y aller que j’étais en route... Mais ce signal m'intrigue. J'amorce la procédure de reroutage du vaisseau vers le point d'origine du signal de détresse, signal humain semble-t-il selon l'ordinateur de bord, es-ce seulement possible?

Après une demi-heure d'attente insoutenable, le vaisseau sort enfin d'Hyperdrive. Un choc m’envahis, l'origine du signal n'est ni plus ni moins LE mastodonte de transport disparu pendant l'exode, présent depuis des centaines d'années, la cause de son arrêt est facile a interpréter, de nombreux chocs dus à la traversée d'un champ de météorite sont plus qu'évident.

Je reconnais certains morceaux que j'ai vu utilisé pour faire de grandes bâtisses de Nix, mais je n'en avais jamais vu de complets, ils n'ont pas survécu à l'installation sur Caerulea. Mais depuis tant d'année, y'aura-t-il encore de la vie à bord?
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Le vol du Phœnix Empty Le dernier vol du mastodonte

Message  Tony Mer 17 Aoû - 17:37

Bordel... Mais c'est que mon engin est merveilleux... Le phœnix j’entends, bande de dégueulasses... L'arrimage s'effectue d'un doigt. Le senseurs du vaisseau m'indique que l'antique carlingue continue à émettre de l'énergie, la pile nucléaire en à encore pour des lustres avant de s'éteindre... Les portes, la lumière et la gravité artificielle continuent de fonctionner après des centaines d'années, le régénérateur d'air, lui, est impuissant, les déchirures qui zèbrent la coques ont laissé s'échapper la moindre bouffée d'air depuis des lustres.

Aucune vie n'est détectée par mon zinc. Je l'ai arrimé au plus proche de ce qui semble être le cockpit. J'enfile une combinaison étanche pour une sortie via le sas situé à l'arrière du phœnix, bien arrimé à une sangle, il s'agirait pas de me retrouver errant dans le vide spatiale avec 2 heures de réserve d'oxygène.

Après une expédition sans difficulté jusqu'au cockpit du géant de l'espace, je consulte le journal de bord, celui ci m'apprend ce que je sais déjà, mais je trouve toutefois une séquence vidéo des dernières minutes avant la collision avec le champs d’astéroïde.

Un capitaine surveille le bon fonctionnement du pilote automatique.
"Relève!" entend-t-on...
Un autre pitaine vient serrer la main au gars de quart pour prendre son tour.
"Pas trop tôt... C'est long 12 heures à attendre qu'il ne se passe rien..."
Pendant que les deux gars discutent, un troisième entre, balai et seau en main et fait son taf.
"J'espère qu'on se gèlera pas trop une fois arrivés sur Caerulea...
"T'en fais pas, tu trouveras bien une jolie demoiselle à bord pour te réchauffer d'ici là, avec le prestige de l'uniforme tout ça...

Les pauvres, s'ils savaient qu'ils n'auraient pas eu froid mais l'air ridicule avec leur bel uniforme bien bloueux...

La bavette continue et je remarque que le technicien tamponne par inadvertance un bouton avec son balai, s'en aperçoit et remet vite en place sa gaffe, sans que les deux responsables ne s’aperçoivent de quoi que ce soit. Mais le mal est fait sans doute, le gars repart mine de rien, espérant que personne n'a remarqué sa connerie.
Au bout d'une petite minute, le gars qui finit son quart décide de partir et fait un petit check avant...
"Dis, on est pas en train de dériver?
"Légèrement, corriges, dit le deuxième en haussant les épaules...
Soudain, le vaisseau sort de vitesse lumière, pile en face du champs de caillasse... trop près pour l'éviter... S'ensuit un carnage sans nom, l'intégralité de l'équipage et des voyageurs meurent dans les instants qui suivent.

C'est fou, ça me rappelle un proverbe qui dit qu'un battement d'aile de papillon peu devenir un ouragan... Bon, vous me direz, c'est quoi un papillon?

Bon, c'est pas le tout mais il me faut un plan de l'appareil, voir s'il y'a quelque chose à tirer de ce tas de ferraille... Faut bien que tout ça serve à quelque chose...
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Le vol du Phœnix Empty Ravitaillement et modifs...

Message  Tony Mer 31 Aoû - 16:05

Quelque chose me dit que c'est par là... Oui! Les entrepôts m'ouvrent leurs bras... Des pièces de rechange à n'en plus finir, des outils de tous types, matériels d'installation de maisons, systèmes de chauffage pour lutter contre le froid de Caerulea (fallait prendre des parapluies, plus utiles...).

Je finis par trouver ce que je veux dans les rayonnages... de quoi modifier mon transpondeur et rendre mon vaisseau furtif aux yeux de tous. J'ai une idée audacieuse pour retourner sur la planète bloue, pleine des risques, mais si je la réussi... ce sera le succès assuré pour ma vie future..

Revenant vers le vaisseau, passe devant un rayon qui m'apporte un grand sourire, les stocks de peinture, les premiers pots sont couleurs bloue, surement les dirigeants d'époque voulaient-ils faire en sorte que notre installation se fonde dans le décors, malheureusement, le vaisseau censé apporter cet solution n'a pas atteint son but. Et surement que beaucoup d'autres choses ici sont nécessaire pour améliorer la vie des colons... On verra ça plus tard, je m'en chargerais... Peut être...

Après plusieurs allé retours pour charger le Phoenix de quelques pots de peinture bloue, et autres produits plus ou moins utiles... Je me rend compte qu'il n'y a pas un seul cadavre ou squelette... Encore une énigme...

De retour dans ce qui est maintenant MON vaisseau, je prend le temps de le modifier à ma guise, pour bien planifier mon retour. Histoire de bien mettre tout ça à plat, je me détend et je fais le vide...
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Le vol du Phœnix Empty Feinte

Message  Tony Jeu 13 Déc - 1:28

-Videz les ballastes! gueulai-je, comme si j'avais un équipage... Et des ballastes.

Deux minutes auparavant, je sortais de l'hyperdrive en orbite de Caerulea. Le Blacksun semblait m'attendre de pied ferme. Je commençais à me faire canarder 3 secondes après, les chocs sur le bouclier étaient terribles, leurs canons réglés à pleine puissance, les cons! Ils sont trop tendus de la gâchette, ils doivent bien se douter que je devrais ré-atterrir un jour ou l'autre, feraient mieux de m'attendre au sol avec un ou deux Easy...

Mais ça faisait mes affaires, je comptais bien sur leur connerie. Mon bouclier se trouva vite bien faible, c'est à ce moment que je "vidais les ballastes". En fait, je largue une petite bombe maison fabriquée à partir des éléments trouvés sur le cargo de l'espace.

Boum! Elle explose juste derrière le cul de mon vaisseau, aveuglant l'ennemi, et me secouant les balloches comme pas permis. Dans le même temps, j'enclenche ma modif transpondeur, ma signature radio et thermique disparait des radars. Je trace comme un porc me cacher de l'autre coté de la planète.

Si tout va bien, ils me croient désintégré, je vais pouvoir me balader avec cet engin fantastique à mon grès, et continuer une vie normale sur la planète, sans que personne ne se doute de rien.
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